La communauté des acteurs du numérique de la région propose une série d’actions, structurée en trois grands axes :
rassembler,  cultiver,  investir.

• faire un état des lieux du numérique en région

• dresser un bilan des initiatives marquantes de ces dernières années

• cibler les enjeux pour les années à venir

• proposer des pistes d’actions pour faire d’Auvergne-Rhône-Alpes une région qui compte en matière de numérique

La plupart des pistes listées ici sont en phase avec des initiatives déjà engagées par la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’enjeu majeur pour les prochains mois réside dans leur mise en œuvre opérationnelle.

1. Établir une feuille de route et un plan d’action communs

2. Mettre en place des outils collectifs d’ingénierie du recrutement, notamment des échanges et rencontres entre recruteurs, conseillers et acteurs de la formation

3. Mettre en place un système de remontée d’information récurrente, des entreprises vers les organismes de formation et le service public de l’emploi, sur les besoins

4. Améliorer les synergies entre les acteurs de l’écosystème, notamment par la co-construction d’actions et événements servant toute la filière, s’appuyant sur une plateforme et un planning communs

5. Mobiliser le réseau régional de l’EdTech au profit de la formation au numérique en région

6. Capitaliser sur le Campus Région du Numérique pour associer davantage les industriels

1. Augmenter les capacités de formation et le nombre d’ingénieurs formés (apprentissage)
2. Développer des formations Bac +3 de grande qualité
3. Former davantage de commerciaux
4. Développer l’open innovation
5. Sensibiliser les étudiants à la création d’entreprises
6. Renforcer les compétences et connaissances du numérique et des mathématiques chez les scolaires, étudiants, demandeurs d’emplois, enseignants (rencontres et temps d’immersion)
7. Former à recruter dans le numérique
   (diplôme vs. capacités réelles)
8. Créer un label commun pour les écoles du numérique
9. Valoriser le numérique et améliorer son image (Green IT, entreprises modèles et success stories)
10. Organiser des rencontres auprès des élus

1. Favoriser les infrastructures de télécommunications pour accompagner le développement du télétravail et l’implantation des data centers

2. Se saisir de la nouvelle programmation 2021-2027 des fonds européens pour financer des projets collaboratifs ambitieux (notamment dans l’IA, la VR, l’informatique quantique)

3. Favoriser une filière IoT autour de l’industrie 4.0

4. Simplifier les systèmes de financements

5. Améliorer l’attractivité et mieux organiser la prospection d’acteurs exogènes sur la région

La région prépare les compétences

Pour préparer les compétences de demain, la région Auvergne-Rhône-Alpes se dote d'organismes d'enseignement supérieur et de recherche de premier ordre. Le projet phare du Campus Région du Numérique viendra compléter le panorama. Ce lieu novateur, opérationnel dès 2021, rassemblera les organismes de formation, les acteurs d’accompagnement à la transformation numérique des entreprises, et une
« usine » comportant des lignes de production mutualisées. Elle permettra aux industriels de tester des environnements et de conduire leur transformation numérique sur leur cœur de métier.

Une terre de leaders

En Auvergne-Rhône-Alpes, la thématique de la transformation numérique est traitée par de nombreuses entreprises performantes, dans un tissu économique diversifié.

Un temps d’avance sur la transformation numérique de l’économie

La région Auvergne-Rhône-Alpes dispose d’entreprises et organismes de R&D performants et reconnus, qui lui permettront de développer un leadership à l’échelle nationale et européen.

La consommation du numérique est en croissance constante. Eh oui, ce que l’on tend à oublier, c’est que le numérique possède une empreinte carbone. Cet enjeu écologique est une préoccupation réelle au niveau régional. S’il est encore difficile de passer à l’action de manière efficace, des pistes d’amélioration sont identifiées et des solutions émergent et gagnent à être diffusées rapidement côté R&D, mais aussi au sein des directions.

Souvenez-vous, nous vous en parlions il y a quelques mois…

C’est le pourcentage des émissions de GES du numérique dans le monde en 2018.
C’est autant que l’aviation
(hors construction des avions). 

Le numérique est responsable
de 4,2 % de la consommation mondiale d’énergie primaire. 

240 kg de combustibles fossiles

22 kg de produits chimiques

1,5 tonnes d’eau

• Optimiser les process et architectures techniques afin de se concentrer sur des besoins précis sans avoir recours à des développements inutiles. Les équipes de développement doivent, dans la manière de coder, faire intelligemment appel aux fonctions, et ne pas créer des calculs inutiles. Les acteurs du secteur doivent aussi apprendre à conseiller leurs clients en ce sens.
  
  
• L’obsolescence logicielle et la gestion intelligente des mises à jour sont à repenser pour éviter l’augmentation des consommations de ressources et une usure prématurée du matériel informatique.
  
  
• Utiliser plus longtemps un équipement avant de le remplacer est le geste le plus efficace pour réduire le bilan énergétique global de son cycle de vie. Il est important de privilégier la réparation au remplacement en cas de panne.
  
  

• Le travail sur les serveurs est aussi un axe essentiel, pour optimiser leur utilisation et leur durée de vie. L’IA peut notamment être employée pour détecter les serveurs caduques (cela arrive en moyenne au bout de 5 ans) et trouver les pièces pouvant être utilisées.
  
  

• Les activités de marketing digital ne sont pas épargnées. Les campagnes de publicité doivent être éco-conçues, notamment via la réduction du nombre de mails et l’amélioration de la qualité des contenus.

Sources : analyses EY, étude ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) – La face cachée du numérique : réduire les impacts du numérique sur l’environnement novembre 2019, greenit.fr, Lise Malbernard, Managing director chez Publicis Sapient France, Xavier Perret, Directeur Azure France de Microsoft, Charly Hamy, CTO de Rtone, lors de la conférence « Comment réduire l'empreinte carbone de la Tech ! » au SIDO Lyon, 6^e édition, techtalks.fr

Les ordinateurs portables professionnels sont utilisés seulement 3 ans en moyenne, car cela correspond à leur amortissement financier. Il faut pouvoir prolonger leur utilisation à 4 ou 5 ans.

1. Infrastructure : tout ce qui entoure la dynamique du cloud et du cloud hybride, notamment les enjeux de sécurisation.

2. Applicatif : les applications qui vont améliorer les expériences collaborateurs et les expériences externes avec les clients et partenaires, notamment autour de la dématérialisation des processus.

3. Innovation : les solutions et les outils (IoT / objets connectés, IA) qui vont permettre de repenser l’usage et la transformation des modèles économiques. Dans cette dynamique globale, le traitement de la donnée (Big Data) va devenir essentiel : c’est l’or blanc du numérique et la matière première pour transformer la proposition de valeur des entreprises.

(ordinateurs, smartphones, tablettes, objets connectés, GPS…)