Le point sur la situation
Le numérique parmi les industries qui ont le mieux résisté :
Importance de l’impact de la crise de 2020 sur les différents secteurs au niveau mondial
Source: EY, Dcode EFC Analysis
Les plus touchés
Les moins touchés
Tourisme
& loisirs
Aviation
& marine
Construction
& immobilier
Production
(non essentiel)
Services
financiers
Automobile
Éducation
Pétrole
& Gaz
Agriculture
E-commerce
Services numériques
Personnel
& santé
Préparation des aliments & vente au détail
Fourniture
& services médicaux
Le domaine des infrastructures numériques, bien qu'essentiel pour assurer les nouveaux usages à distance (télétravail, téléapprentissage…), a connu une forte baisse lors du confinement, et un retard de déploiement du très haut débit. Ce ralentissement devrait être temporaire, notamment grâce aux aides de l’État.
Le logiciel, bien qu’en croissance, voit sa courbe fléchir, impactée par la conjoncture dégradée de certains secteurs (automobile, aéronautique...), tendance pondérée par une demande renforcée de la part d’autres industries, comme la santé.
- La crise provoquée par le Covid-19 a créé un ralentissement brutal pour les alliances entre startups et grands groupes. On observe également un durcissement des conditions de financement, dont les levées de fonds, pour les startups, TPE et PME, ce qui entraînera des retards de développement.
The bright side ? Ces bouleversements vous inspirent. Une émulation sans précédent provoque un foisonnement de projets et de solutions répondant aux nouveaux enjeux révélés par la crise.
Quid des devices ?
Le numérique est aujourd’hui capital dans les entreprises qui cherchent à accélérer leur transformation pour optimiser les coûts. Le digital est d’ailleurs toujours plus imbriqué dans les stratégies globales des entreprises. De belles années sont donc à prévoir pour ce secteur.
Face à un contexte qui – admettons-le – ne pousse pas au plus grand optimisme, il peut être tentant de geler vos investissements (recrutement, budget marketing...), dans le but de restaurer votre santé financière.
Il faut garder à l’esprit que votre capacité d’innovation est votre locomotive, il ne faudrait donc pas l’épuiser en coupant les ressources de manière drastique. Effectifs, formations, équipements… sont autant d’éléments cruciaux pour votre résilience et votre capacité à répondre au rebond économique à venir.
Le bon moment pour se réinventer
Keep Calm and Invest
Sources : analyses EY, Top 250 des éditeurs de logiciels français – EY/Syntec numérique/Tech’In, Xerfi, IDC, WSJ, Le Figaro, Odoxa, INSEAD, journal du net, la Une, les Echos, whoz, usine nouvelle, Philippe Ensarguet, CTO Orange Business Services, Baromètre EY de l’Attractivité France, Les Echos (Florian Dèbes), Étude EY-Tactis sur les infrastructures numériques, BFM éco
La transformation numérique : la lumière au bout du tunnel ?
La crise du Covid-19 conduit à une adoption accélérée des solutions technologiques par les entreprises et les particuliers, face à de nouveaux enjeux d’échanges et de flexibilité.
* Étude Odoxa, avril 2020
79 % des Français se sont mis à utiliser des outils numériques qu’ils n’utilisaient pas ou peu avant la crise*.
Les acteurs français semblent avoir eu des difficultés dans l’occupation du terrain face aux « majors » internationaux (notamment américains pour ne pas les citer). Ces derniers ont su consolider leur position dominante sur le secteur, grâce au développement des usages de solutions technologiques.
Une place à prendre, mais…
C’est l’évolution que devraient connaître les dépenses mondiales en services et logiciels informatiques sur l’année 2020. Un chiffre relativement faible face à l'ampleur de la crise et ses conséquences sur l’économie.
L’industrie numérique est globalement épargnée, en comparaison avec d’autres pans de l’économie, qui connaissent des arrêts brutaux. Le secteur va maintenant devoir apprendre à s’adapter aux nouvelles problématiques de ses clients.
Quelques nuages à l’horizon malgré tout
Les entreprises du numérique ne sont pas toutes logées à la même enseigne...
Les services (ESN, conseil et ingénierie) connaissent une baisse majeure avec l’arrêt ou la suspension de prestations. Ils restent cependant fortement résilients face à la crise, grâce à quelques atouts :
une belle rentabilité pré-crise ;
une trésorerie saine et un niveau d’endettement modéré, renforcé grâce aux dispositifs public ;
la flexibilité du métier, qui facilite la mise en place du télétravail ;
la diversité sectorielle de leurs clients.
Un rapport de force défavorable pour les entreprises s’est progressivement mis en place face à des clients contraints de réviser leur politique d’achat en se lançant dans des renégociations. La conséquence ? Une pression exacerbée sur les prix, des délais de paiements qui s’allongent et la mise en arrêt de nombreux projets et appels d’offres. Bienvenue dans l’ère du retour à l’essentiel IT.
Et après ?
Comme la période post-crise 2008, nous pouvons nous attendre à une « massification des contrats » dans les mois à venir. En effet, afin d’obtenir des prix avantageux, les grands donneurs d'ordres devraient attribuer de plus gros budgets à une liste réduite de gros fournisseurs multi spécialités. Les plus petits acteurs, et notamment les ESN régionales – des PME de 10 à 15 salariés – pourraient ainsi être pénalisées.
Des relations clients bouleversées
L’accélération des déploiements technologiques s’observe principalement sur le cloud, la cybersécurité et les infrastructures. L’investissement dans le cloud est résilient et sera notamment encore fortement tiré par la demande, grâce à son apport en outils permettant aux entreprises de continuer leurs activités de manière sécurisée.
Cette accélération permet aux éditeurs de logiciel de maintenir le cap : 75 % d’entre eux envisagent une croissance ou a minima un maintien de leur activité sur 2020. La quasi-totalité des éditeurs ont recours à l’autofinancement, (autre) signe d’une bonne santé financière du secteur. 22 % des éditeurs français déclarent même avoir réalisé une opération de croissance dans l’année. Ces derniers ont bénéficié du retour à la normale de leur activité dès le mois de juin.
Les éditeurs de logiciels ralentissent relativement peu l’intégration de technologies à forte valeur ajoutée, également dans le but de soutenir la transformation numérique. Par ailleurs, les gros acteurs du domaine misent sur la croissance externe pour étendre leur offre, ou sur des logiques de partenariat et d’open innovation.
Au bonheur des éditeurs
Des opportunités à saisir
Des pans entiers de l'économie numérique se développeront plus rapidement après la sortie de crise :
outils de collaboration à distance (visioconférences, partage de documents, télémédecine, e-learning, e-commerce, médias sociaux...) ;
outils d’automatisation et de simplification (marketing automation, robots, chatbots et autres bots… ) ;
outils pour l’expérience utilisateur (réalité virtuelle, terminaux et applications mobiles, divertissements en ligne…).
Le Big Data fait son chemin côté industries manufacturières, qui devraient dépenser beaucoup plus en outils de gestion et d'analyse afin d’optimiser leurs opérations.
Des modèles d’affaires secoués par l’usage
Depuis déjà plusieurs années, le « on premise » est peu à peu remplacé par le SaaS côté logiciel. Le système d’abonnement a ainsi permis d’améliorer la résilience des acteurs du numérique, tandis que leurs partenaires de distribution s’en sortent plus difficilement.
Ce n’est pas pour rien que 40 % du chiffre d’affaires édition est réalisé en SaaS en 2019 !
Son développement est la priorité technologique numéro un pour 62 % des éditeurs. L’enjeu à venir ? Consolider les infrastructures cloud pour gérer l'augmentation de la demande.
Attention à ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, les taux de renouvellement de ces abonnements pourraient baisser à plus long terme et si la crise devait durer. Il s’agit de continuer à remettre son modèle et sa proposition de valeur en question, afin de pallier un éventuel retour de bâton.
L’année de tous les bouleversements
2020 :
Pieric Brenier, Fondateur et président
Le Groupe C'PRO
Les métiers du numérique sont les moins touchés, beaucoup de nos clients ont accéléré leur transformation, la digitalisation de leurs contrats, leurs factures… Ce qui a accéléré une part de notre business. On va finir l’année 2020 bien sûr pas en croissance mais en ayant largement sauvé les meubles, en retrouvant globalement notre niveau d’activité d’avant Covid.
Smartphone
sur le 2e trimestre 2020 – une chute historique due à la fermeture des magasins et à une baisse des dépenses non essentielles.
* Gartner
-20,4 %*
Desktop
sur le 2e trimestre 2020 – un bond lié à la généralisation du télétravail et de l'apprentissage à distance.
* Context
+55 %*
Tablette
sur le 3e trimestre 2020
* IDC
+24,9 %*
Semi-conducteur
et électronique
La demande varie en fonction du marché final adressé.
À titre d’exemple, l’acteur phare des semi-conducteurs STMicroelectronics va afficher une croissance de 4,3 % cette année, grâce à son positionnement sur des besoins sociétaux comme les véhicules électriques ou la 5G.
Pour s’adapter à la situation de leurs clients et les fidéliser, certains acteurs donnent accès à des fonctionnalités supplémentaires, ou des essais et services gratuits. On observe quelques baisses des prix ou la personnalisation des modalités de paiement (crédits, délais rallongés, pauses dans les contrats…)
Des adaptations financières
Le numérique est un secteur résilient, certaines entreprises semblent même avoir été boostées par cette crise. Faisons le point sur la réalité du terrain de la région Auvergne-Rhône-Alpes : qui sont ces entreprises qui s’en sont si bien tirées et comment ont-elles continué à faire du business ?
Je découvre la suite
Étude réalisée par EY pour le compte de Digital League
2020 : L’année
de tous les bouleversements
C’est l’évolution que devraient connaître les dépenses mondiales en services et logiciels informatiques sur l’année 2020. Un chiffre relativement faible face à l'ampleur de la crise et ses conséquences sur l’économie.
L’industrie numérique est globalement épargnée, en comparaison avec d’autres pans de l’économie, qui connaissent des arrêts brutaux. Le secteur va maintenant devoir apprendre à s’adapter aux nouvelles problématiques de ses clients.
Le numérique parmi les industries qui ont le mieux résisté :
Les plus touchés
Les moins touchés
Aviation & marine
Automobile
Construction & immobilier
Production (non essentiel)
Services financiers
Tourisme & loisirs
Éducation
E-commerce
Agriculture
Pétrole & Gaz
Services numériques
Personnel & santé
Préparation des aliments & vente au détail
Fourniture
& services médicaux
Importance de l’impact de la crise de 2020 sur les différents secteurs au niveau mondial
Source: EY, Dcode EFC Analysis
Pieric Brenier, Fondateur et président
Le Groupe C'PRO
Les métiers du numérique sont les moins touchés, beaucoup de nos clients ont accéléré leur transformation, la digitalisation de leurs contrats, leurs factures… Ce qui a accéléré une part de notre business. On va finir l’année 2020 bien sûr pas en croissance mais en ayant largement sauvé les meubles, en retrouvant globalement notre niveau d’activité d’avant Covid.
Le point sur la situation
Quelques nuages à l’horizon malgré tout
Les entreprises du numérique ne sont pas toutes logées à la même enseigne...
Les services (ESN, conseil et ingénierie) connaissent une baisse majeure avec l’arrêt ou la suspension de prestations. Ils restent cependant fortement résilients face à la crise, grâce à quelques atouts :
une belle rentabilité pré-crise ;
une trésorerie saine et un niveau d’endettement modéré, renforcé grâce aux dispositifs public ;
la flexibilité du métier, qui facilite la mise en place du télétravail ;
la diversité sectorielle de leurs clients.
Le domaine des infrastructures numériques, bien qu'essentiel pour assurer les nouveaux usages à distance (télétravail, téléapprentissage…), a connu une forte baisse lors du confinement, et un retard de déploiement du très haut débit. Ce ralentissement devrait être temporaire, notamment grâce aux aides de l’État.
Le logiciel, bien qu’en croissance, voit sa courbe fléchir, impactée par la conjoncture dégradée de certains secteurs (automobile, aéronautique...), tendance pondérée par une demande renforcée de la part d’autres industries, comme la santé.
- La crise provoquée par le Covid-19 a créé un ralentissement brutal pour les alliances entre startups et grands groupes. On observe également un durcissement des conditions de financement, dont les levées de fonds, pour les startups, TPE et PME, ce qui entraînera des retards de développement.
The bright side ? Ces bouleversements vous inspirent. Une émulation sans précédent provoque un foisonnement de projets et de solutions répondant aux nouveaux enjeux révélés par la crise.
Les acteurs français semblent avoir eu des difficultés dans l’occupation du terrain face aux « majors » internationaux (notamment américains pour ne pas les citer). Ces derniers ont su consolider leur position dominante sur le secteur, grâce au développement des usages de solutions technologiques.
Une place à prendre, mais…
Un rapport de force défavorable pour les entreprises s’est progressivement mis en place face à des clients contraints de réviser leur politique d’achat en se lançant dans des renégociations. La conséquence ? Une pression exacerbée sur les prix, des délais de paiements qui s’allongent et la mise en arrêt de nombreux projets et appels d’offres. Bienvenue dans l’ère du retour à l’essentiel IT.
Et après ?
Comme la période post-crise 2008, nous pouvons nous attendre à une « massification des contrats » dans les mois à venir. En effet, afin d’obtenir des prix avantageux, les grands donneurs d'ordres devraient attribuer de plus gros budgets à une liste réduite de gros fournisseurs multi spécialités. Les plus petits acteurs, et notamment les ESN régionales – des PME de 10 à 15 salariés – pourraient ainsi être pénalisées.
Des relations clients bouleversées
* Étude Odoxa, avril 2020
79 % des Français se sont mis à utiliser des outils numériques qu’ils n’utilisaient pas ou peu avant la crise*.
La transformation numérique : la lumière au bout du tunnel ?
La crise du Covid-19 conduit à une adoption accélérée des solutions technologiques par les entreprises et les particuliers, face à de nouveaux enjeux d’échanges et de flexibilité.
L’accélération des déploiements technologiques s’observe principalement sur le cloud, la cybersécurité et les infrastructures. L’investissement dans le cloud est résilient et sera notamment encore fortement tiré par la demande, grâce à son apport en outils permettant aux entreprises de continuer leurs activités de manière sécurisée.
Cette accélération permet aux éditeurs de logiciel de maintenir le cap : 75 % d’entre eux envisagent une croissance ou a minima un maintien de leur activité sur 2020. La quasi-totalité des éditeurs ont recours à l’autofinancement, (autre) signe d’une bonne santé financière du secteur. 22 % des éditeurs français déclarent même avoir réalisé une opération de croissance dans l’année. Ces derniers ont bénéficié du retour à la normale de leur activité dès le mois de juin.
Les éditeurs de logiciels ralentissent relativement peu l’intégration de technologies à forte valeur ajoutée, également dans le but de soutenir la transformation numérique. Par ailleurs, les gros acteurs du domaine misent sur la croissance externe pour étendre leur offre, ou sur des logiques de partenariat et d’open innovation.
Au bonheur des éditeurs
Des opportunités à saisir
Des pans entiers de l'économie numérique se développeront plus rapidement après la sortie de crise :
outils de collaboration à distance (visioconférences, partage de documents, télémédecine, e-learning, e-commerce, médias sociaux...) ;
outils d’automatisation et de simplification (marketing automation, robots, chatbots et autres bots… ) ;
outils pour l’expérience utilisateur (réalité virtuelle, terminaux et applications mobiles, divertissements en ligne…).
Le Big Data fait son chemin côté industries manufacturières, qui devraient dépenser beaucoup plus en outils de gestion et d'analyse afin d’optimiser leurs opérations.
Quid des devices ?
Le bon moment pour se réinventer
Des modèles d’affaires secoués par l’usage
Depuis déjà plusieurs années, le « on premise » est peu à peu remplacé par le SaaS côté logiciel. Le système d’abonnement a ainsi permis d’améliorer la résilience des acteurs du numérique, tandis que leurs partenaires de distribution s’en sortent plus difficilement.
Ce n’est pas pour rien que 40 % du chiffre d’affaires édition est réalisé en SaaS en 2019 !
Son développement est la priorité technologique numéro un pour 62 % des éditeurs. L’enjeu à venir ? Consolider les infrastructures cloud pour gérer l'augmentation de la demande.
Attention à ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, les taux de renouvellement de ces abonnements pourraient baisser à plus long terme et si la crise devait durer. Il s’agit de continuer à remettre son modèle et sa proposition de valeur en question, afin de pallier un éventuel retour de bâton.
Smartphone
sur le 2e trimestre 2020 – une chute historique due à la fermeture des magasins et à une baisse des dépenses non essentielles.
* Gartner
-20,4 %*
Desktop
sur le 2e trimestre 2020 – un bond lié à la généralisation du télétravail et de l'apprentissage à distance.
* Context
+55 %*
Tablette
sur le 3e trimestre 2020
* IDC
+24,9 %*
Semi-conducteur
et électronique
La demande varie en fonction du marché final adressé.
À titre d’exemple, l’acteur phare des semi-conducteurs STMicroelectronics va afficher une croissance de 4,3 % cette année, grâce à son positionnement sur des besoins sociétaux comme les véhicules électriques ou la 5G.
Pour s’adapter à la situation de leurs clients et les fidéliser, certains acteurs donnent accès à des fonctionnalités supplémentaires, ou des essais et services gratuits. On observe quelques baisses des prix ou la personnalisation des modalités de paiement (crédits, délais rallongés, pauses dans les contrats…)
Des adaptations financières
Keep Calm and Invest
Le numérique est aujourd’hui capital dans les entreprises qui cherchent à accélérer leur transformation pour optimiser les coûts. Le digital est d’ailleurs toujours plus imbriqué dans les stratégies globales des entreprises. De belles années sont donc à prévoir pour ce secteur.
Face à un contexte qui – admettons-le – ne pousse pas au plus grand optimisme, il peut être tentant de geler vos investissements (recrutement, budget marketing...), dans le but de restaurer votre santé financière.
Il faut garder à l’esprit que votre capacité d’innovation est votre locomotive, il ne faudrait donc pas l’épuiser en coupant les ressources de manière drastique. Effectifs, formations, équipements… sont autant d’éléments cruciaux pour votre résilience et votre capacité à répondre au rebond économique à venir.
Le numérique est un secteur résilient, certaines entreprises semblent même avoir été boostées par cette crise. Faisons le point sur la réalité du terrain de la région Auvergne-Rhône-Alpes : qui sont ces entreprises qui s’en sont si bien tirées et comment ont-elles continué à faire du business ?
Je découvre la suite
Étude réalisée par EY pour le compte de Digital League