Embarquement
immédiat
MyBus by Monkey Factory,
en bref
4 années d’existence
23 salariés
Solution utilisée dans
265 villes en France
2 années de préparation pour un lancement à l’international fin 2019
Le business development demande des décisions qui sont très structurantes pour l’entreprise, il est indispensable que les dirigeants s'imprègnent en personne du marché. Dans un premier temps, mon associé et moi avons dégagé un petit peu de temps et de moyens pour aller sur place et valider le fait que notre solution avait bien un écho au niveau du public canadien. Il était important de sonder le marché avant d’impliquer toute l’entreprise dans ce projet d’internationalisation.
Franck Raynaud
Cofondateur et COO
La méthode Esker
Esker a commencé par sélectionner des distributeurs locaux – une stratégie qui s’est avérée efficace compte tenu de la facilité d’adaptation de ses applications. Une année après, Esker installait des filiales afin d’apporter de la valeur ajoutée à ses distributeurs (marketing, support…) et d’asseoir encore ses forces.
Une stratégie visionnaire et efficace, mais surtout un comble puisqu’aujourd’hui le marché américain est la locomotive de l’entreprise !
L’international, ça change tout en interne. Cela veut dire que l’on a des concurrents de toute sorte dans tous les pays, des codes internationaux à intégrer… Vous êtes exposés sur de grands marchés donc obligés d’être au top.
Jean-Michel Bérard
Président directeur
J’ai expliqué notre modèle en SCOP à un Américain. Sa seule question a été “Qui décide dans votre kolkhoze ?”. Bien sûr je l’ai rassuré. Le coopératif est un modèle peu répandu à l'international, pas forcément compréhensible pour tous
mais qui suscite la curiosité.
Philippe Rouzeau
Responsable du réseau
de distribution
Opportunité de s’exporter, choix des marchés, moyens à mettre en place… Chaque projet de développement à l’international est discuté et construit en amont par les équipes concernées.
Une fois les décisions prises, les collaborateurs motivés par ce nouveau challenge sont investis d’une mission et garants de sa réussite.
Comment une entreprise fondée sur la valeur humaine, faisant primer la pérennisation des projets collectifs sur le profit à court terme, pourrait-elle ne pas se révéler être un bon partenaire à l’international ?
Implication, mobilisation, partage :
les mots-clés de l’internationalisation des SCOP
Passé l’effet de surprise, le statut de SCOP n’a eu que des avantages dans la construction du projet d’internationalisation. SCOP dans les gènes, Alma ne renie en aucun cas ses valeurs et son statut coopératif, dans les phases d’ouverture et de développement de ses marchés.
Envie de franchir les frontières ?
Découvrez notre checklist sur l’internationalisation !
Esker, en bref
Lancé en 1985
En export depuis 1991
700 salariés
600 000 utilisateurs
dans 50 pays
d’internationalisation
réussies
3 expériences
Comme le bus a révolutionné les transports en commun, MyBus, application mobile intelligente gratuite, a réinventé la manière de le prendre. Développée pour faciliter la vie des usagers tout en permettant aux agglomérations d’optimiser leur réseau, MyBus s’est imposée sur plusieurs centaines de villes en France et s’exporte aujourd’hui de l’autre côté de l’Atlantique.
Du Puy-en-Velay au Canada, en bus ?!
Deux années de réflexion et d’études de marché pays par pays auront été nécessaires pour que le modèle qui roule en France trouve écho et s’adapte parfaitement à l’international. Pour MyBus, la conquête du monde a commencé par le Canada.
Quel modèle pour MyBus
BtoB ou BtoBtoC ? C’est une question récurrente pour MyBus, à laquelle l’entreprise doit répondre pour chaque nouvelle implantation.
Une bonne réflexion pour bien placer ses pions
C’est grâce à une internationalisation pensée dès la création de l’application, par des fondateurs conscients que le marché français serait vite étriqué pour leur projet, que MyBus a pris la route. Après une année à faire ses preuves dans sa ville d’origine, MyBus s’est développé dans d’autres agglomérations, avant de dépasser les frontières françaises. L’Australie, l’Asie du Sud-Est et l’Amérique du Nord et latine sont des zones où l’offre en matière d’applications dédiées aux transports est moins importante et le marché moins concurrentiel qu’en Europe.
Savoir saisir sa chance
La success story de MyBus est aussi due au Bivouac, camp de base des startups du numérique en Auvergne porté par le célèbre Bibendum. Michelin, organisateur du Movin’On Startup Challenge, a offert l’opportunité à la jeune pousse de venir y présenter sa solution innovante. C’était une occasion unique pour les responsables de rencontrer les acteurs les plus prestigieux du monde de la mobilité intelligente réunis à Montréal.
Après un premier partenariat avec IVÉO, important prescripteur pour les villes de la région, la startup conclut un contrat avec une ville du Québec. L’effet business boule de neige... Le succès a été consolidé par le développement d’un véritable réseau, appuyé sur un maillage de missions ciblées comme celle réalisée avec la French Tech Clermont Auvergne.
Keep calm and test & learn!
Pas question de crier victoire dès le premier contrat à l’international. La stratégie de MyBus sur le Canada est restée la même que celle mise en place depuis son lancement en France :
on avance progressivement
on réajuste le tir à chaque étape
on apprend de ses éventuelles erreurs
on se reconcentre sur l’objectif suivant qui est traité comme s’il était le premier
on séduit ville par ville et on grignote du terrain sans se disperser, et ce, même si le marché à l'étranger est gigantesque.
La success story d’un serial exporter
Leader mondial des solutions de digitalisation basées sur des technologies innovantes d'intelligence artificielle, Esker développe des applications permettant de digitaliser et d’automatiser les cycles purchase-to-pay (P2P) et order-to-cash (O2C).
Esker à l'international
Le chiffre d’affaires total
Gommer les frontières de l’Europe pour réinventer son marché
L’internationalisation pour Esker était une ambition qui, compte tenu des spécificités des solutions proposées, s’est muée en nécessité. Le marché local étant devenu exigu pour cette offre de niche au tarif peu élevé, Esker s’est vu dans l’obligation de cibler d’autres pays – et notamment les plus importants marchés européens : l’Espagne, l’Italie,
le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Une conquête de l’Ouest
en plusieurs étapes
Forte de cette dynamique gagnante sur l’Europe, Esker s’attaque en 1992 au temple de la high-tech, les États-Unis... mais la mayonnaise ne prend pas. Après cinq années difficiles, il a fallu revoir la recette pour redresser la barre.
Les raisons de l’échec américain ? La solution ne correspondait pas aux attentes d’un marché déjà ultra dense et concurrentiel… Et le modèle d’Esker n’était pas adapté aux spécificités locales. Dans un pays sans protection sociale, la filiale Esker USA, trop petite, n’arrive pas à attirer les talents. Mais Esker a parfaitement rebondi en rachetant quatre de ses concurrents directs ! Malin.
La conquête de l’APAC : un défi de taille
La société Esker poursuit l’aventure dans la région Asie-Pacifique en 2007. Elle s’installe d’abord à Singapour et à Kuala Lumpur avant de s’implanter, en 2018, à Hong Kong. Dans l’impossibilité de trouver des distributeurs locaux, sans concurrents à pouvoir racheter comme au pays de l’Oncle Sam, Esker repart à zéro et monte des filiales avec des équipes autochtones.
La recherche de collaborateurs est facilitée par un réseau d’aide local (le Singapore Economic Development Board, l’ambassade...) qui a permis de comprendre la clientèle ainsi que la concurrence et de conquérir le marché. Fin 2018, Esker signe un partenariat avec IBIZ Consulting Service afin de poursuivre son développement et d’identifier de nouvelles opportunités commerciales en Asie.
La French SCOP intrigante... mais tellement attirante !
Éditeur de logiciels métier pour l’industrie et la santé, Alma, « born SCOP », intervient également dans les services numériques (solutions collaboratives, déploiement d’infrastructures).
Alma, en bref
40 ans d’expérience
160 employés groupe
¾ de ses licences exploitées
à l’étranger
Une SCOP, quèsaco ? Et ça s’exporte comment ?
Pas facile de faire comprendre le fonctionnement d’une société coopérative et participative : c’est un modèle original à la forme juridique et à la culture d’entreprise bien spécifiques. Du made in France (en réalité pas seulement) qui peut paraître surprenant pour certains partenaires étrangers… voire carrément surréaliste pour les Américains !
Lorsque Alma est amené à mettre en avant son organisation, une bonne dose de pédagogie est donc nécessaire pour inspirer confiance avant même d’espérer faire du business. Mais avec une forte expertise technique et une renommée déjà bien implantée, cette barrière est vite dépassée.
Au regard de points tranquillisants pour les interlocuteurs, comme le faible turnover des collaborateurs ou la stabilité de la structure, cette originalité est même saluée.
Who’s in charge in
this kolkhoze?!
Esprit d’Alma, es-tu là ?
Même à l’autre bout du monde, les personnes et le projet d’entreprise restent une priorité. Si les filiales étrangères n’ont pas le statut de SCOP, elles adhèrent aux grands principes qui guident Alma. Des valeurs qui permettent d’avancer dans le même sens et font des émules puisque certaines filiales réfléchissent à l’évolution de leur statut.
En France, plus de la moitié du résultat est distribué aux salariés et 30 % mis en réserve. Et dans ses filiales étrangères, Alma encourage ce type de pratiques : aucune remontée de bénéfices, partage de la richesse créée, participation aux décisions...
Embarquement
immédiat
d’internationalisation
réussies
3 expériences
Comme le bus a révolutionné les transports en commun, MyBus, application mobile intelligente gratuite, a réinventé la manière de le prendre. Développée pour faciliter la vie des usagers tout en permettant aux agglomérations d’optimiser leur réseau, MyBus s’est imposée sur plusieurs centaines de villes en France et s’exporte aujourd’hui de l’autre côté de l’Atlantique.
Du Puy-en-Velay au Canada, en bus ?!
4 années d’existence
23 salariés
Solution utilisée dans
265 villes en France
2 années de préparation pour un lancement à l’international fin 2019
MyBus by Monkey
Factory, en bref
Quel modèle pour
MyBus
BtoB ou BtoBtoC ? C’est une question récurrente pour MyBus, à laquelle l’entreprise doit répondre pour chaque nouvelle implantation.
Une bonne réflexion pour bien placer ses pions
C’est grâce à une internationalisation pensée dès la création de l’application, par des fondateurs conscients que le marché français serait vite étriqué pour leur projet, que MyBus a pris la route. Après une année à faire ses preuves dans sa ville d’origine, MyBus s’est développé dans d’autres agglomérations, avant de dépasser les frontières françaises. L’Australie, l’Asie du Sud-Est et l’Amérique du Nord et latine sont des zones où l’offre en matière d’applications dédiées aux transports est moins importante et le marché moins concurrentiel qu’en Europe.
Deux années de réflexion et d’études de marché pays par pays auront été nécessaires pour que le modèle qui roule en France trouve écho et s’adapte parfaitement à l’international. Pour MyBus, la conquête du monde a commencé par le Canada.
Savoir saisir sa chance
La success story de MyBus est aussi due au Bivouac, camp de base des startups du numérique en Auvergne porté par le célèbre Bibendum. Michelin, organisateur du Movin’On Startup Challenge, a offert l’opportunité à la jeune pousse de venir y présenter sa solution innovante. C’était une occasion unique pour les responsables de rencontrer les acteurs les plus prestigieux du monde de la mobilité intelligente réunis à Montréal.
Après un premier partenariat avec IVÉO, important prescripteur pour les villes de la région, la startup conclut un contrat avec une ville du Québec. L’effet business boule de neige... Le succès a été consolidé par le développement d’un véritable réseau, appuyé sur un maillage de missions ciblées comme celle réalisée avec la French Tech Clermont Auvergne.
Keep calm and test & learn!
Pas question de crier victoire dès le premier contrat à l’international. La stratégie de MyBus sur le Canada est restée la même que celle mise en place depuis son lancement en France :
on avance progressivement
on réajuste le tir à chaque étape
on apprend de ses éventuelles erreurs
on se reconcentre sur l’objectif suivant qui est traité comme s’il était le premier
on séduit ville par ville et on grignote du terrain sans se disperser, et ce, même si le marché à l'étranger est gigantesque.
La success story d’un serial exporter
Leader mondial des solutions de digitalisation basées sur des technologies innovantes d'intelligence artificielle, Esker développe des applications permettant de digitaliser et d’automatiser les cycles purchase-to-pay (P2P) et order-to-cash (O2C).
Esker, en bref
Lancé en 1985
En export depuis 1991
700 salariés
600 000 utilisateurs
dans 50 pays
Esker à l'international
Le chiffre d’affaires total
Gommer les frontières de l’Europe pour réinventer son marché
L’internationalisation pour Esker était une ambition qui, compte tenu des spécificités des solutions proposées, s’est muée en nécessité. Le marché local étant devenu exigu pour cette offre de niche au tarif peu élevé, Esker s’est vu dans l’obligation de cibler d’autres pays – et notamment les plus importants marchés européens : l’Espagne, l’Italie,
le Royaume-Uni et l’Allemagne.
La méthode Esker
Esker a commencé par sélectionner des distributeurs locaux – une stratégie qui s’est avérée efficace compte tenu de la facilité d’adaptation de ses applications. Une année après, Esker installait des filiales afin d’apporter de la valeur ajoutée à ses distributeurs (marketing, support…) et d’asseoir encore ses forces.
Une conquête de l’Ouest
en plusieurs étapes
Forte de cette dynamique gagnante sur l’Europe, Esker s’attaque en 1992 au temple de la high-tech, les États-Unis... mais la mayonnaise ne prend pas. Après cinq années difficiles, il a fallu revoir la recette pour redresser la barre.
Les raisons de l’échec américain ?
La solution ne correspondait pas aux attentes d’un marché déjà ultra dense et concurrentiel… Et le modèle d’Esker n’était pas adapté aux spécificités locales. Dans un pays sans protection sociale, la filiale Esker USA, trop petite, n’arrive pas à attirer les talents. Mais Esker a parfaitement rebondi en rachetant quatre de ses concurrents directs ! Malin.
Une stratégie visionnaire et efficace, mais surtout un comble puisqu’aujourd’hui le marché américain est la locomotive de l’entreprise !
Le business development demande des décisions qui sont très structurantes pour l’entreprise, il est indispensable que les dirigeants s'imprègnent en personne du marché. Dans un premier temps, mon associé et moi avons dégagé un petit peu de temps et de moyens pour aller sur place et valider le fait que notre solution avait bien un écho au niveau du public canadien. Il était important de sonder le marché avant d’impliquer toute l’entreprise dans ce projet d’internationalisation.
Franck Raynaud
Cofondateur et COO
L’international, ça change tout en interne. Cela veut dire que l’on a des concurrents de toute sorte dans tous les pays, des codes internationaux à intégrer… Vous êtes exposés sur de grands marchés donc obligés d’être au top.
Jean-Michel Bérard
Président directeur
La conquête de l’APAC : un défi de taille
La société Esker poursuit l’aventure dans la région Asie-Pacifique en 2007. Elle s’installe d’abord à Singapour et à Kuala Lumpur avant de s’implanter, en 2018, à Hong Kong. Dans l’impossibilité de trouver des distributeurs locaux, sans concurrents à pouvoir racheter comme au pays de l’Oncle Sam, Esker repart à zéro et monte des filiales avec des équipes autochtones.
La recherche de collaborateurs est facilitée par un réseau d’aide local (le Singapore Economic Development Board, l’ambassade...) qui a permis de comprendre la clientèle ainsi que la concurrence et de conquérir le marché. Fin 2018, Esker signe un partenariat avec IBIZ Consulting Service afin de poursuivre son développement et d’identifier de nouvelles opportunités commerciales en Asie.
La French SCOP intrigante... mais tellement attirante !
Éditeur de logiciels métier pour l’industrie et la santé, Alma, « born SCOP », intervient également dans les services numériques (solutions collaboratives, déploiement d’infrastructures).
Alma, en bref
40 ans d’expérience
160 employés groupe
¾ de ses licences exploitées à l’étranger
Une SCOP, quèsaco ? Et ça s’exporte comment ?
Pas facile de faire comprendre le fonctionnement d’une société coopérative et participative : c’est un modèle original à la forme juridique et à la culture d’entreprise bien spécifiques. Du made in France (en réalité pas seulement) qui peut paraître surprenant pour certains partenaires étrangers… voire carrément surréaliste pour les Américains !
Lorsque Alma est amené à mettre en avant son organisation, une bonne dose de pédagogie est donc nécessaire pour inspirer confiance avant même d’espérer faire du business. Mais avec une forte expertise technique et une renommée déjà bien implantée, cette barrière est vite dépassée.
Au regard de points tranquillisants pour les interlocuteurs, comme le faible turnover des collaborateurs ou la stabilité de la structure, cette originalité est même saluée.
Who’s in charge in
this kolkhoze?!
J’ai expliqué notre modèle en SCOP
à un Américain. Sa seule question a été “Qui décide dans votre
kolkhoze ?”. Bien sûr je l’ai rassuré.
Le coopératif est un modèle peu répandu à l'international, pas forcément compréhensible pour
tous mais qui suscite la curiosité.
Philippe Rouzeau
Responsable du réseau
de distribution
Implication, mobilisation, partage :
les mots-clés de l’internationalisation des SCOP
Passé l’effet de surprise, le statut de SCOP n’a eu que des avantages dans la construction du projet d’internationalisation. SCOP dans les gènes, Alma ne renie en aucun cas ses valeurs et son statut coopératif, dans les phases d’ouverture et de développement de ses marchés.
Comment une entreprise fondée sur la valeur humaine, faisant primer la pérennisation des projets collectifs sur le profit à court terme, pourrait-elle ne pas se révéler être un bon partenaire à l’international ?
Esprit d’Alma, es-tu là ?
Même à l’autre bout du monde, les personnes et le projet d’entreprise restent une priorité. Si les filiales étrangères n’ont pas le statut de SCOP, elles adhèrent aux grands principes qui guident Alma. Des valeurs qui permettent d’avancer dans le même sens et font des émules puisque certaines filiales réfléchissent à l’évolution de leur statut.
En France, plus de la moitié du résultat est distribué aux salariés et 30 % mis en réserve. Et dans ses filiales étrangères, Alma encourage ce type de pratiques : aucune remontée de bénéfices, partage de la richesse créée, participation aux décisions...
Envie de franchir les frontières ?
Découvrez notre checklist sur l’internationalisation !