Ceci n’est pas une
culture d’entreprise !

Stark Industries est une entreprise à succès, tout semble lui sourire… au moins en apparence. Car elle peine quelque peu à recruter ces derniers temps, l’ambiance n’est pas non plus au beau fixe, sans compter que son turn-over devient de plus en plus difficile à gérer (c’est simple, la moitié de ses salariés ont disparu en un claquement de doigt). C’est à n’y rien comprendre ! Le CEO a pourtant acheté tous les super-gadgets pour développer une vraie culture d’entreprise…

« L’illusion, c’est la solution ! »

Mysterio, Expert de l’esbrouffe

Dernièrement, le CEO a fait l'acquisition d’un babyfoot et mis en place une salle de sieste (« Il paraît que c’est ce que fait Google. »). Les collaborateurs peuvent s’en servir comme bon leur semble le mardi et le jeudi de 12h à 12h30, de quoi insuffler un vent de jeunesse et de coolitude dans cette équipe un petit peu morose… Et puis ça en jette sur Instagram !

« Quand la party va, tout va ! »

Magneto, Chantre du cloisonnement

« L’entre-soi, il n’y a que ça de vrai ! »

Deadpool, Maître de la dispersion

On sait rigoler chez Stark Industries. On a même embauché un CHO (Chief Happiness Officer) pour organiser afterwork, soirées, team building… Bon il est vrai que depuis quelques semaines les salariés passent plus de temps à papoter avec Mr Pool, ce CHO un peu déjanté, qu’à travailler.
Mais bon, au moins ils ont l’air être heureux !

La culture d’entreprise est incontournable chez Stark Industries, dès le recrutement ! Son CEO se donne beaucoup de mal pour ne recruter que des super-héros. Ils sont tous issus des mêmes écoles pour surdoués, ont le même âge et des personnalités plutôt semblables : donc tout pour s’entendre !

Copycat, Virtuose du synonyme

« Ma politique, c’est l’identique ! »

Il faut dire qu’il s’inspire des plus grands… Tout ce qu’il applique, le CEO de Stark Industries l’a découvert dans un reportage sur Google et, par souci de cohérence, il n’a rien laissé de côté. Il n’a pas vraiment eu le temps d’en discuter avec ses collaborateurs mais bon, ils finiront bien par s’habituer. Après tout,
si ça marche ailleurs, ça fonctionnera ici…

Les tips de Webqam pour renforcer la culture d’entreprise

Le Mag

« Pour renforcer notre culture d’entreprise, on travaille énormément sur la communication interne, on met en place un certain nombre d’outils pour favoriser l’échange et que tout le monde soit au courant de tout : 

  • Coffee talk tous les 15 jours : prise de parole de la direction pendant un petit déjeuner pour balayer tous les sujets en cours de l’entreprise ;

  • Lunch & learn une fois par mois : un salarié prend la parole pour faire monter en compétences ses collègues sur une problématique métier de son choix ;

Bonus !

  • Webqam event une fois par mois : des réunions en ligne pour réunir les différents bureaux de l’agence ;

  • Réunions métier pour partager ses problématiques par domaine d’expertise ;

  • Webqam lab : un dispositif de veille technologique ;

  • Système de boîte à idées : les salariés donnent des idées ou posent des questions à la direction – le dépouillement se fait en direct lors des coffee talks ;

  • Événements plus informels : team building, concerts... »

Par Vincent Gallot
Président de Webqam

Le Mag

Ceci n’est pas une
culture d’entreprise !

« L’illusion, c’est la solution ! »

Stark Industries est une entreprise à succès, tout semble lui sourire… au moins en apparence. Car elle peine quelque peu à recruter ces derniers temps, l’ambiance n’est pas non plus au beau fixe, sans compter que son turn-over devient de plus en plus difficile à gérer (c’est simple, la moitié de ses salariés ont disparu en un claquement de doigt). C’est à n’y rien comprendre ! Le CEO a pourtant acheté tous les super-gadgets pour développer une vraie culture d’entreprise…

Mysterio, Expert de l’esbrouffe

Dernièrement, le CEO a fait l'acquisition d’un babyfoot et mis en place une salle de sieste (« Il paraît que c’est ce que fait Google. »). Les collaborateurs peuvent s’en servir comme bon leur semble le mardi et le jeudi de 12h à 12h30, de quoi insuffler un vent de jeunesse et de coolitude dans cette équipe un petit peu morose… Et puis ça en jette sur Instagram !

Deadpool, Maître de la dispersion

On sait rigoler chez Stark Industries. On a même embauché un CHO (Chief Happiness Officer) pour organiser afterwork, soirées, team building… Bon il est vrai que depuis quelques semaines les salariés passent plus de temps à papoter avec Mr Pool, ce CHO un peu déjanté, qu’à travailler.
Mais bon, au moins ils ont l’air être heureux !

« Quand la party va, tout va ! »

Magneto, Chantre du cloisonnement

« L’entre-soi, il n’y a que ça de vrai ! »

La culture d’entreprise est incontournable chez Stark Industries, dès le recrutement ! Son CEO se donne beaucoup de mal pour ne recruter que des super-héros. Ils sont tous issus des mêmes écoles pour surdoués, ont le même âge et des personnalités plutôt semblables : donc tout pour s’entendre !

Copycat, Virtuose du synonyme

« Ma politique, c’est l’identique ! »

Il faut dire qu’il s’inspire des plus grands… Tout ce qu’il applique, le CEO de Stark Industries l’a découvert dans un reportage sur Google et, par souci de cohérence, il n’a rien laissé de côté. Il n’a pas vraiment eu le temps d’en discuter avec ses collaborateurs mais bon, ils finiront bien par s’habituer. Après tout,
si ça marche ailleurs, ça fonctionnera ici…

Les tips de Webqam pour renforcer la culture d’entreprise

« Pour renforcer notre culture d’entreprise, on travaille énormément sur la communication interne, on met en place un certain nombre d’outils pour favoriser l’échange et que tout le monde soit au courant de tout : 

  • Coffee talk tous les 15 jours : prise de parole de la direction pendant un petit déjeuner pour balayer tous les sujets en cours de l’entreprise ;

  • Lunch & learn une fois par mois : un salarié prend la parole pour faire monter en compétences ses collègues sur une problématique métier de son choix ;

Bonus !

  • Webqam event une fois par mois : des réunions en ligne pour réunir les différents bureaux de l’agence ;

  • Réunions métier pour partager ses problématiques par domaine d’expertise ;

  • Webqam lab : un dispositif de veille technologique ;

  • Système de boîte à idées : les salariés donnent des idées ou posent des questions à la direction – le dépouillement se fait en direct lors des coffee talks ;

  • Événements plus informels : team building, concerts... »

Intégrer des éléments et des espaces de loisirs et de détente, c’est bien mais ce qui compte c’est ce qu’il y a derrière ce « vernis ». Ce n’est pas le babyfoot ou la table de ping-pong qui font la culture d’entreprise, mais les valeurs de partage et de convivialité qui la sous-tendent.

La culture d’entreprise n’est pas matérielle mais sociale : elle peut-être accompagnée d’accessoires ou de gadgets, mais ceux-ci devront être assortis d’actions concrètes et de véritables parti pris pour favoriser, au quotidien, des comportements adaptés.

… une coquille vide !

Un groupe de collaborateurs, ce n’est pas une bande de copains. On peut recourir à du team building pour favoriser la cohésion, encourager les contacts et même, oui, créer une bonne ambiance. Mais une culture d’entreprise n’a pas vocation à transformer une équipe en « grande famille ». 

L’épanouissement de vos collaborateurs ne passe pas que par la célébration informelle. Le développement personnel est également crucial à l’adhésion à votre projet. N’oubliez pas que la culture d’entreprise doit avant toute chose servir votre stratégie et vos performances.

… un comité des fêtes !

La culture d’entreprise ne doit pas exclure. Elle peut certes être un guide lors des recrutements, afin de s’assurer que le savoir-être du candidat pourra coller à votre projet, vos rites et coutumes, cependant il serait néfaste de chercher une adhésion totale.

Le candidat ne doit pas (que) se plier à une culture d’entreprise, il doit l’enrichir. La valeur d’une entreprise se trouve aussi dans la pluralité de ses profils. 

… une secte !

Chaque entreprise doit créer sa propre culture. Faire un copier-coller sans prendre en compte le contexte socio-culturel de ses salariés est une erreur fatale. Non, l’esprit Google ne fonctionne pas à tous les coups.

Il ne suffit pas de copier les mécanismes de la Silicon Valley et de secouer sa politique RH pour obtenir une culture d’entreprise qui marche. Il s’agit d’un véritable projet de gestion de changement, qui nécessite une réflexion approfondie, des échanges avec ses équipes et un processus maîtrisé.

… un laboratoire de clonage !

Le Mag

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