Quand les entreprises
du numérique
s’engagent

(pour de vrai) !

Vous pensez que les entreprises sont uniquement des centres de profit ? Vous, vous ne connaissez pas les acteurs du digital en Auvergne-Rhône-Alpes… Être une entreprise du digital en 2020, c'est aussi le moyen de répondre à un besoin, au service de l’autre… et de le faire de manière responsable

Une entreprise est souvent le prolongement des convictions de ses fondateurs. En tant qu’entrepreneur, il est ainsi possible de s’engager dans une vraie politique de RSE (responsabilité sociale et environnementale), de favoriser les diversités et l'égalité hommes-femmes au sein de son équipe, de tendre vers des modes de gouvernance participatifs, d’inventer des solutions innovantes pour un monde durable ou encore de participer à des projets de coopération et de développement pour améliorer les conditions sociales de certaines populations... Bref, les possibilités sont multiples pour être acteur d’un monde meilleur

Les entreprises sont des citoyens (engagés) comme les autres ! Mais quel est le sens de cet engagement ? Peut on conjuguer profit et responsabilité ? Comment garder sa sincérité alors que l’ethical washing devient monnaie courante ? 

Entre colibri et réel game changer, découvrez les actions des entreprises du numérique. 

Un contexte favorable à l’innovation sociale et environnementale

Le digital n’est pas un nuage dématérialisé. L’impact du numérique sur l’environnement est négatif. Mais de plus en plus impliquées et responsables, les entreprises du digital évoluent aussi avec leur temps. 

Et pour cause, la quête de sens est aujourd’hui une préoccupation globale : plus question de ne pas accorder ses idées personnelles avec son engagement professionnel, et ce quel que soit le secteur d’activité. Ce qui est valable pour les salariés l’est aussi évidemment pour les dirigeants. C’est pourquoi de plus en plus d’entrepreneurs ne se fixent plus comme objectif de faire du profit à tout prix. 

Les entreprises sont aujourd’hui conscientes de leur impact. Cela se traduit dans les produits et services qu’elles conçoivent, dans l’environnement dans lequel elles évoluent mais aussi dans leur mode de fonctionnement. Le digital veut lui aussi être durable. Et les entrepreneurs du numérique sont de plus en plus nombreux à chercher à s’engager sur un projet mêlant à la fois passion et utilité. 

Quand on choisit le numérique, on choisit la transversalité : c’est ce qui va nous permettre de travailler dans le domaine qui nous intéresse. Ce choix m’a ouvert plein de portes. Aujourd'hui, chez SFI, on travaille beaucoup sur des projets innovants. Un des critères majeurs pour moi, c’est que le projet soit lié au développement durable. Mon métier doit avoir un sens sociétal. Et le numérique répond tout à fait à ce besoin.

Catherine Bocquet
CEO SFI &
Coprésidente Digital League

La Région mène de nombreuses actions pour soutenir l’émergence et le développement de ces initiatives, que ce soit par le soutien à des incubateurs, par la mise en place de financements spécifiques avec Bpifrance (FISO), via le dispositif régional Start-up & Go Auvergne-Rhône-Alpes ou encore avec France Active Auvergne-Rhône-Alpes, qui propose également des prêts, des garanties et des subventions.

Juliette Jarry
Vice-présidente déléguée
au numérique
Région Auvergne-Rhône-Alpes

Rentabilité + sens =

Le numérique a sa carte à jouer dans cette quête de sens. Il ne s’agit pas de considérer le digital en tant qu’objectif final, mais en tant que moyen. L’outil numérique peut apporter une réponse à une problématique sociétale ou environnementale en permettant d’accéder à une audience plus large et potentiellement éloignée. 

Mais comment concilier une telle mission avec un modèle économique souvent basé sur la croissance ?

Au-delà des engagements RSE, des entrepreneurs ont fait le choix de mettre le numérique au service d’une cause. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à s’implanter sur un secteur d’activité en attente de solutions, qu’elles soient sociales ou environnementales. L’innovation, au cœur de ces projets, donne alors accès à des solutions encore jamais explorées. Ce qui est une garantie de progrès durable.

Ils en parlent

Tech For Good : la tech au service de l’environnement

Du bon sens, une conscience et des idées, tel doit être l’avenir du numérique en Auvergne-Rhône-Alpes !

Au delà du digital, on voit que l’intelligence artificielle va révolutionner les choses que l’on ne pouvait pas faire il y a encore 2 ou 3 ans. C’est en train d’amener un ensemble de solutions qui n’ont pas encore été explorées mais qui vont exploser dans les années à venir, notamment dans tout ce qui est modèle prédictif.

Morane Rey-Huet
Cofondateur
Meersens

Tech For Good France est un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs engagés vers une société plus durable et responsable. Leur objectif : favoriser le développement et le financement de solutions technologiques et digitales alliant responsabilité et durabilité

Ce réseau s’attelle à créer du lien au sein de
« l'écosystème tech » autour d’un modèle d’entrepreneuriat plus vertueux. Selon Tech For Good, la « Tech de demain » sera une technologie concernée et concentrée sur sa finalité et ses
« externalités sociales et environnementales ». Et cela passe par une réflexion éthique sur le rôle et l’usage de l’innovation.

3 missions de Tech For Good

  1. Fédérer une communauté convaincue que la tech est un puissant levier pour un avenir plus durable ;

  2. Favoriser la montée en compétence de la communauté avec des outils et événements dédiés ;

  3. Faire rayonner les revendications de l’écosystème auprès des acteurs économiques, publics et privés.

quand le profit rencontre l’éthique

Engagé mais pas mécène :

Il n’y a pas de débat à ce sujet : l’entreprise est et doit rester un centre de profit. Comment poursuivre le développement d’un projet s’il ne génère pas de bénéfices et ne dégage pas de salaires ?

Mais la société change, les citoyens changent et… les entreprises changent. La durabilité est devenue un des critères que l’on regarde en premier (aussi bien en tant que salarié que quand on est client). 

Ne soyons pas naïfs ! Opter pour plus d’éthique, c’est aussi saisir les nombreuses opportunités économiques ayant émergé ces dernières années : vieillissement de la population, surconsommation des énergies fossiles, besoin de mobilité, discriminations et exclusion sociale...

Au-delà de la simple mission et de la volonté de faire bouger les choses, les entrepreneurs de la région ont à cœur de faire fructifier leur projet pour enclencher un changement durable. 

Et la nouvelle génération de startups à impact veut faire rimer rentabilité et engagement...

Mon associé et moi ne sommes pas des serial entrepreneurs, nous sommes vraiment très attachés à notre projet.
La création d’entreprise était plus un moyen qu’une fin en soi.

Benjamin Guinot
CEO
SEED-Energy

Au même titre que les entrepreneurs, les investisseurs ont eux aussi compris que l’engagement éthique pouvait être synonyme de rendement financier. 

L’impact investing est une forme d’investissement socialement responsable (ISR) dont le but est de générer des impacts environnementaux et sociaux positifs tout en créant un retour sur investissement. 

Parmi les exemples les plus courants, citons l’investissement dans des projets innovants dans les domaines de l’énergie renouvelable, de l’amélioration des services de santé ou de l’inclusion sociale.

Connaissez-vous l’impact investing ?

MA RSE, ma bataille

La labellisation B-Corp (pour « Benefit Corporation »), fondée en 2006, garantit l’engagement d’une entreprise à ses clients et partenaires. Ce label a déjà séduit plus de 2 500 entreprises dans le monde ! 

Le réseau B-Corp réunit des entreprises de toute taille et de tous les secteurs souhaitant progresser et démontrer leur impact positif

Tous ces engagement se traduisent au cœur de l’entreprise au travers de la « Responsabilité Sociale des Entreprises ». La RSE, c’est la prise en compte par l’entreprise des enjeux sociaux, éthiques, de qualité de vie au travail et l’impact sur l’environnement de son activité. Cette politique interne joue aussi un rôle capital dans le bien-être au travail et la gestion du turnover.

Label B-Corp : stop à l'ethical washing !

La labellisation B-Corp n’est pas une simple formalité… Il faut ainsi : 

  • être évalué tous les 3 ans ;

  • répondre à 200 questions sur 5 domaines (gouvernance, collaborateurs, communautés, environnement et clients) ;

  • obtenir un minimum de 80 points. 

C’est plus difficile que d’obtenir le bac (surtout en 2020) !

Un label B-Corp,
ça se mérite !

Montrer « patte verte »

L’exemple vertueux de DCS Easyware

DCS est une entreprise de services du numérique qui vient de fêter son 50e anniversaire…. Et cette quinqua lyonnaise est une entreprise exemplaire en matière de RSE ! Elle a notamment obtenu le 1er prix de la performance RSE en 2017, 2018, 2019 et 2020.

Mais, alors que ces initiatives explosent actuellement, comment différencier l’engagement réel de l’opportunisme marketing ? 

C’est là qu’interviennent les labels...

1 % 

Lors de l’évaluation annuelle de la performance RSE par EcoVadis en novembre 2019, DCS a obtenu le score de 78/100, se retrouvant ainsi dans le top 1 % des entreprises les plus exemplaires au niveau mondial !

Comment suivre l’exemple de DCS ?

Pour DCS, les clés d’une bonne RSE sont l’honnêteté et la transparence. Et ce ne sont pas que des mots : les valeurs doivent être incarnées pour être jugées crédibles. C’est l’image que l’entreprise et ses dirigeants renvoient à travers leur « storytelling personnel » qui sera souvent plus impactante que tous les discours officiels.

Pour obtenir l’adhésion en interne, il est d’autant plus essentiel que cet engagement dépasse le seul cadre de l’entreprise. C’est l’image de citoyen engagé qui sera le plus souvent valorisée, à la fois en interne comme en externe.

Depuis plusieurs années, nous avons mis en place des formations et des certifications systématiques en interne pour construire une culture RSE forte et favoriser LA bonne compréhension de ce que l’on fait. L’adhésion est rarement là quand il n’y a pas cette compréhension. Nous souhaitons faire en sorte que nos salariés se réapproprient nos engagements. Il faut dépasser le corporate pour impliquer.

Aurélien Brusset
Directeur RSE et qualité
DCS

Au-delà des simples discours, DCS traduit donc ses engagements en actions concrètes. Ses actions et résultats sont recensés dans sa Communication annuelle sur le Progrès RSE, relevant de son adhésion au Global Compact des Nations unies. Il s’agit d’un engagement écrit pour la mise en œuvre de 10 principes universels et la communication annuelle des résultats. 

DCS a d’ailleurs reçu le prix de la meilleure communication sur le progrès pour les entreprises de moins de 5 000 salariés. 

Bluffant, non ?

« Communiquer sur ses progrès »,

comme à l’école ?

Rédiger un rapport RSE complet (indicateurs de suivi à l'appui) est gage d'une implication soutenue et durable pour la contribution à l'évolution positive de notre société. Il se structure autour des 4 grands domaines suivants :

  • droits universels

  • normes de travail

  • environnement

  • lutte anticorruption

Encore mauvais élève il y a quelques années, le numérique fait désormais figure de « premier de la classe » en matière de responsabilité sociale. Également de plus en plus conscientes de leur impact environnemental, les entreprises du digital s’engagent, non seulement en inventant des solutions pour que chaque citoyen s’implique à leurs côtés, mais également en améliorant leurs pratiques en interne et l’impact direct des produits et services qu’elles proposent.

Car, pour tous les acteurs du digital, en Auvergne-Rhône-Alpes ou ailleurs, aujourd’hui, pour un avenir plus respectueux de l’environnement et de l’humain, nul doute que, comme le colibri, chacun doit faire sa part

Nous essayons de démontrer nos engagements de la manière la plus honnête possible. Ce qui est important dans la RSE, c’est d’éviter tout ce qui est green washing et social washing. Notre communication annuelle est diffusée sur notre site internet de la manière la plus transparente possible.

Quand les entreprises
du numérique
s’engagent

(pour de vrai) !

Vous pensez que les entreprises sont uniquement des centres de profit ? Vous, vous ne connaissez pas les acteurs du digital en Auvergne-Rhône-Alpes… Être une entreprise du digital en 2020, c'est aussi le moyen de répondre à un besoin, au service de l’autre… et de le faire de manière responsable

Une entreprise est souvent le prolongement des convictions de ses fondateurs. En tant qu’entrepreneur, il est ainsi possible de s’engager dans une vraie politique de RSE (responsabilité sociale et environnementale), de favoriser les diversités et l'égalité hommes-femmes au sein de son équipe, de tendre vers des modes de gouvernance participatifs, d’inventer des solutions innovantes pour un monde durable ou encore de participer à des projets de coopération et de développement pour améliorer les conditions sociales de certaines populations... Bref, les possibilités sont multiples pour être acteur d’un monde meilleur

Les entreprises sont des citoyens (engagés) comme les autres ! Mais quel est le sens de cet engagement ? Peut on conjuguer profit et responsabilité ? Comment garder sa sincérité alors que l’ethical washing devient monnaie courante ? 

Entre colibri et réel game changer, découvrez les actions des entreprises du numérique. 

Un contexte favorable à l’innovation sociale et environnementale

Le digital n’est pas un nuage dématérialisé. L’impact du numérique sur l’environnement est négatif. Mais de plus en plus impliquées et responsables, les entreprises du digital évoluent aussi avec leur temps. 

Et pour cause, la quête de sens est aujourd’hui une préoccupation globale : plus question de ne pas accorder ses idées personnelles avec son engagement professionnel, et ce quel que soit le secteur d’activité. Ce qui est valable pour les salariés l’est aussi évidemment pour les dirigeants. C’est pourquoi de plus en plus d’entrepreneurs ne se fixent plus comme objectif de faire du profit à tout prix. 

Les entreprises sont aujourd’hui conscientes de leur impact. Cela se traduit dans les produits et services qu’elles conçoivent, dans l’environnement dans lequel elles évoluent mais aussi dans leur mode de fonctionnement. Le digital veut lui aussi être durable. Et les entrepreneurs du numérique sont de plus en plus nombreux à chercher à s’engager sur un projet mêlant à la fois passion et utilité. 

Quand on choisit le numérique, on choisit la transversalité : c’est ce qui va nous permettre de travailler dans le domaine qui nous intéresse. Ce choix m’a ouvert plein de portes. Aujourd'hui, chez SFI, on travaille beaucoup sur des projets innovants. Un des critères majeurs pour moi, c’est que le projet soit lié au développement durable. Mon métier doit avoir un sens sociétal. Et le numérique répond tout à fait à ce besoin.

Catherine Bocquet
CEO, SFI &
Coprésidente, Digital League

La Région mène de nombreuses actions pour soutenir l’émergence et le développement de ces initiatives, que ce soit par le soutien à des incubateurs, par la mise en place de financements spécifiques avec Bpifrance (FISO), via le dispositif régional Start-up & Go Auvergne-Rhône-Alpes ou encore avec France Active Auvergne-Rhône-Alpes, qui propose également des prêts, des garanties et des subventions.

Juliette Jarry
Vice-présidente déléguée
au numérique
Région Auvergne-Rhône-Alpes

Rentabilité + sens =

Le numérique a sa carte à jouer dans cette quête de sens. Il ne s’agit pas de considérer le digital en tant qu’objectif final, mais en tant que moyen. L’outil numérique peut apporter une réponse à une problématique sociétale ou environnementale en permettant d’accéder à une audience plus large et potentiellement éloignée. 

Mais comment concilier une telle mission avec un modèle économique souvent basé sur la croissance ?

Au-delà des engagements RSE, des entrepreneurs ont fait le choix de mettre le numérique au service d’une cause. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à s’implanter sur un secteur d’activité en attente de solutions, qu’elles soient sociales ou environnementales. L’innovation, au cœur de ces projets, donne alors accès à des solutions encore jamais explorées. Ce qui est une garantie de progrès durable.

Ils en parlent

Tech For Good : la tech au service de l’environnement

Tech For Good France est un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs engagés vers une société plus durable et responsable. Leur objectif : favoriser le développement et le financement de solutions technologiques et digitales alliant responsabilité et durabilité

Ce réseau s’attelle à créer du lien au sein de « l'écosystème tech » autour d’un modèle d’entrepreneuriat plus vertueux. Selon Tech For Good, la « Tech de demain » sera une technologie concernée et concentrée sur sa finalité et ses « externalités sociales et environnementales ». Et cela passe par une réflexion éthique sur le rôle et l’usage de l’innovation.

3 missions de Tech For Good

  1. Fédérer une communauté convaincue que la tech est un puissant levier pour un avenir plus durable ;

  2. Favoriser la montée en compétence de la communauté avec des outils et événements dédiés ;

  3. Faire rayonner les revendications de l’écosystème auprès des acteurs économiques, publics et privés.

quand le profit rencontre l’éthique

Engagé mais pas mécène :

Il n’y a pas de débat à ce sujet : l’entreprise est et doit rester un centre de profit. Comment poursuivre le développement d’un projet s’il ne génère pas de bénéfices et ne dégage pas de salaires ?

Mais la société change, les citoyens changent et… les entreprises changent. La durabilité est devenue un des critères que l’on regarde en premier (aussi bien en tant que salarié que quand on est client). 

Ne soyons pas naïfs ! Opter pour plus d’éthique, c’est aussi saisir les nombreuses opportunités économiques ayant émergé ces dernières années : vieillissement de la population, surconsommation des énergies fossiles, besoin de mobilité, discriminations et exclusion sociale...

Au-delà de la simple mission et de la volonté de faire bouger les choses, les entrepreneurs de la région ont à cœur de faire fructifier leur projet pour enclencher un changement durable. 

Et la nouvelle génération de startups à impact veut faire rimer rentabilité et engagement...

Au même titre que les entrepreneurs, les investisseurs ont eux aussi compris que l’engagement éthique pouvait être synonyme de rendement financier. 

L’impact investing est une forme d’investissement socialement responsable (ISR) dont le but est de générer des impacts environnementaux et sociaux positifs tout en créant un retour sur investissement. 

Parmi les exemples les plus courants, citons l’investissement dans des projets innovants dans les domaines de l’énergie renouvelable, de l’amélioration des services de santé ou de l’inclusion sociale.

Connaissez-vous l’impact investing ?

Mon associé et moi ne sommes pas des serial entrepreneurs, nous sommes vraiment très attachés à notre projet.
La création d’entreprise était plus un moyen qu’une fin en soi.

Benjamin Guinot
CEO
SEED-Energy

MA RSE, ma bataille

Tous ces engagement se traduisent au cœur de l’entreprise au travers de la « Responsabilité Sociale des Entreprises ». La RSE, c’est la prise en compte par l’entreprise des enjeux sociaux, éthiques, de qualité de vie au travail et l’impact sur l’environnement de son activité. Cette politique interne joue aussi un rôle capital dans le bien-être au travail et la gestion du turnover.

Label B-Corp : stop à l'ethical washing !

La labellisation B-Corp (pour « Benefit Corporation »), fondée en 2006, garantit l’engagement d’une entreprise à ses clients et partenaires. Ce label a déjà séduit plus de 2 500 entreprises dans le monde ! 

Le réseau B-Corp réunit des entreprises de toute taille et de tous les secteurs souhaitant progresser et démontrer leur impact positif

La labellisation B-Corp n’est pas une simple formalité… Il faut ainsi : 

  • être évalué tous les 3 ans ;

  • répondre à 200 questions sur 5 domaines (gouvernance, collaborateurs, communautés, environnement et clients) ;

  • obtenir un minimum de 80 points. 

C’est plus difficile que d’obtenir le bac (surtout en 2020) !

Un label B-Corp,
ça se mérite !

Montrer « patte verte »

L’exemple vertueux de DCS Easyware

DCS est une entreprise de services du numérique qui vient de fêter son 50e anniversaire…. Et cette quinqua lyonnaise est une entreprise exemplaire en matière de RSE ! Elle a notamment obtenu le 1er prix de la performance RSE en 2017, 2018, 2019 et 2020.

Lors de l’évaluation annuelle de la performance RSE par EcoVadis en novembre 2019, DCS a obtenu le score de 78/100, se retrouvant ainsi dans le top 1 % des entreprises les plus exemplaires au niveau mondial !

1 % 

Comment suivre l’exemple de DCS ?

Pour DCS, les clés d’une bonne RSE sont l’honnêteté et la transparence. Et ce ne sont pas que des mots : les valeurs doivent être incarnées pour être jugées crédibles. C’est l’image que l’entreprise et ses dirigeants renvoient à travers leur « storytelling personnel » qui sera souvent plus impactante que tous les discours officiels.

Pour obtenir l’adhésion en interne, il est d’autant plus essentiel que cet engagement dépasse le seul cadre de l’entreprise. C’est l’image de citoyen engagé qui sera le plus souvent valorisée, à la fois en interne comme en externe.

Depuis plusieurs années, nous avons mis en place des formations et des certifications systématiques en interne pour construire une culture RSE forte et favoriser LA bonne compréhension de ce que l’on fait. L’adhésion est rarement là quand il n’y a pas cette compréhension. Nous souhaitons faire en sorte que nos salariés se réapproprient nos engagements. Il faut dépasser le corporate pour impliquer.

Nous essayons de démontrer nos engagements de la manière la plus honnête possible. Ce qui est important dans la RSE, c’est d’éviter tout ce qui est green washing et social washing. Notre communication annuelle est diffusée sur notre site internet de la manière la plus transparente possible.

Aurélien Brusset
Directeur RSE et qualité
DCS

Au-delà des simples discours, DCS traduit donc ses engagements en actions concrètes. Ses actions et résultats sont recensés dans sa Communication annuelle sur le Progrès RSE, relevant de son adhésion au Global Compact des Nations unies. Il s’agit d’un engagement écrit pour la mise en œuvre de 10 principes universels et la communication annuelle des résultats. 

DCS a d’ailleurs reçu le prix de la meilleure communication sur le progrès pour les entreprises de moins de 5 000 salariés. 

Bluffant, non ?

« Communiquer sur ses progrès »,

comme à l’école ?

Rédiger un rapport RSE complet (indicateurs de suivi à l'appui) est gage d'une implication soutenue et durable pour la contribution à l'évolution positive de notre société. Il se structure autour des 4 grands domaines suivants :

  • droits universels

  • normes de travail

  • environnement

  • lutte anticorruption

Encore mauvais élève il y a quelques années, le numérique fait désormais figure de « premier de la classe » en matière de responsabilité sociale. Également de plus en plus conscientes de leur impact environnemental, les entreprises du digital s’engagent, non seulement en inventant des solutions pour que chaque citoyen s’implique à leurs côtés, mais également en améliorant leurs pratiques en interne et l’impact direct des produits et services qu’elles proposent.

Car, pour tous les acteurs du digital, en Auvergne-Rhône-Alpes ou ailleurs, aujourd’hui, pour un avenir plus respectueux de l’environnement et de l’humain, nul doute que, comme le colibri, chacun doit faire sa part

Du bon sens, une conscience et des idées, tel doit être l’avenir du numérique en Auvergne-Rhône-Alpes !

Mais, alors que ces initiatives explosent actuellement, comment différencier l’engagement réel de l’opportunisme marketing ? 

C’est là qu’interviennent les labels...

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